L'usage de la violence fait partie intégrante du fonctionnement de la police française et résulte du soutien incontestable des hommes politiques et de la volonté principale des autorités politiques de ce pays européen, soi-disant démocrate.
Un pays qui, même selon les documents publiés dans les médias nationaux français, rend, chaque année de nombreux citoyens, victime de la brutalité de la police et, en d'autres termes, de la violence politique de ses dirigeants.
Cependant, contrairement aux documents, nouvelles, photos et vidéos publiés dans les médias et les réseaux sociaux sur les violences de la police, des responsables politiques français, ils nient la barbarie de la police dans leur pays.
A ce propos, il faut évoquer les propos de la jeune locataire de l’Elysée, Emmanuel Macron, qui pour la première fois au poste de président français, le 24 novembre 2018, juste une semaine après le début des manifestations de grande ampleur des gilets jaunes, a noté sur Twitter : Je remercie le professionnalisme de nos policiers lors des manifestations d'aujourd'hui. La violence n'a pas sa place en République française.
Peu après, ces propos ont provoqué la colère des manifestants, car, selon le ministère français de l'Intérieur, des dizaines de manifestants ont été arrêtés et beaucoup ont été blessés en raison de l'usage de la violence et des gaz lacrymogènes par la police.
Bien sûr, Macron ne s'est pas contenté de ce seul message, et à l'issue de la troisième semaine de manifestations, en publiant un nouveau message, il a une nouvelle fois défendu la police anti-émeute et des gendarmes français dans la répression des manifestants, dans le même temps, la question a fait l'objet de vives critiques de la part des partisans du mouvement anticapitaliste et la phrase «la démission est le seul moyen de sauver Macron » a été diffusée sur les réseaux sociaux.
Mais le chef de la République française, indifférent à ce qui se passait dans les rues de ce pays, a déclaré à plusieurs reprises son soutien à la police française. En revanche, Jean-Luc Mélenchon a fait part de son indignation et a assumé un tweet dans lequel il affirme que « la police tue ». Les tweets de Jean-Luc Mélenchon n’ont pas manqué de réactions, mais, le rapport publié par le Monde, le 6 octobre 2022, certifie que, depuis le début de l'année 2022, douze personnes sont mortes après des tirs de la police dans le cadre de refus d'obtempérer.
En ces premiers mois de la nouvelle année, ce qui se passe au sujet de la violence de la police française dans les rues de Paris et d'autres parties de ce pays, est un exemple clair de l'expression « c’est pire en pire » et en ce qui concerne la violence policière contre ceux qui manifestent contre la réforme des retraites de Macron, on peut dire, « Les événements à venir jettent leurs ombres devant ».
Il faut donc rappeler encore une fois : un ingénieur franco-espagnol de 26 ans, qui prenait des photos lors de la manifestation contre la réforme des retraites à Paris, a dû être amputé après un coup de matraque d’un policier. Son avocate va porter plainte. La plainte pour violences volontaires ayant entraîné une mutilation par personne dépositaire de l’autorité publique est en cours de dépôt, a indiqué le conseil du jeune homme, Me Lucie Simon, confirmant une information du journal Libération.
« C’est une qualification criminelle, on n’est pas dans un état de légitime défense ou de nécessité, j’en veux pour preuve les images qu’on a et le fait qu’il n’ait pas été interpellé par la suite », précise Me Simon. Sur des clichés circulant sur les réseaux sociaux et des vidéos diffusées notamment par BFMTV et AB7 Média, on voit un policier donner un coup de matraque à l’entrejambe d’un homme au sol, qui tient un appareil photo dans une main, puis repartir. L’homme avait été jeté au sol par un autre policier, selon son récit.
La scène s’est déroulée au moment de heurts entre manifestants et forces de l’ordre, près de la place de la Bastille, avec jets de projectiles et usage de gaz lacrymogènes. « Le préfet de police a demandé au directeur de l’ordre public et de la circulation (DOPC) à ce que les circonstances exactes de l’incident rapporté soient éclaircies », a indiqué à l’AFP la préfecture de police.
La manifestation avait rassemblé dans la capitale 80 000 personnes selon le ministère de l’Intérieur et 400 000 selon la CGT. L’ingénieur, qui vit en Guadeloupe, « est encore en état de choc et n’arrête pas de demander pourquoi » il a été blessé. « Il ne représentait pas un danger, il ressent une incompréhension, un choc et une colère, car il va subir des conséquences irréversibles », a souligné Me Simon.
De même, une même revendication, une large mobilisation, des manifestations dans de nombreuses villes de France, un mouvement malgré tout populaire... les points communs entre 1995 et 2023 sont nombreux. Selon les syndicats, 2 millions de personnes ont manifesté en France en 2023. Ils étaient 1 million en 1995 au premier jour de la mobilisation.
Selon Fabien Jobard, spécialiste des questions policières, la loi approuvée le 28 février 2017 relative à la sécurité publique a ajouté des dispositions qui étaient déjà claires ; C'est-à-dire que les policiers et les gendarmes ne peuvent utiliser leurs armes que "si cela est absolument nécessaire et strictement proportionné" pour sauver leur propre vie ou celle d'autrui, mais la nouvelle loi décrit des situations qui nécessitent chacune des considérations très complexes qui doivent être prises en compte en une fraction de seconde à évaluer par un policier au moment de dégainer une arme.
C'est peut-être pour cette raison que lors de son premier mandat de président, Macron a proposé un projet de loi visant à limiter la photographie et le tournage des policiers et a tenté de le faire adopter ; Une tentative désespérée pour dissimuler la brutalité policière !
Maintenant, si nous revenons en arrière et prêtons une fois de plus attention au chiffre important des crédits de la police française, qui selon les documents publiés comprennent 66% du budget annuel du ministère de l'Intérieur, nous nous rendrons compte de la nature de ce que le principal désir des dirigeants politiques français est : Tuer avec les outils de la loi !
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